Il est des jeux qui dérangent, et Homefront fait incontestablement partis de ceux-là. Il faut dire que le pitch de base (que l'on doit au scénariste d'Apocalypse Now) n'a rien d'une trame de bisounours. Dans un futur plus ou moins proche, la Corée du Nord s'est emparée de la Corée du Sud et se fait désormais appelée "Corée Réunifiée". Dans son désir d'expansion, cette patrie asiatique a décidé d'attaquer les Etats-Unis et c'est en plein joug ennemi que l'histoire commence.
Dès les premières minutes, le ton est donné. Dans la peau d'un pilote américain, vous vous retrouvez emprisonné et parqué dans un bus en route vers une destination inconnue. Durant cette intro, le joueur assiste, médusé il faut bien le dire, à des scènes assez insoutenables, la médaille revenant au gamin qui hurle toutes les larmes de son corps, alors que ses parents viennent de se faire fusiller sous ses yeux. Je veux bien que ce soit l'horreur de la guerre, mais ces images sont profondément choquantes et ne viennent pas, comme nous allons le voir plus loin, appuyer un jeu d'une qualité renversante. Par sa campagne de publicité assez intense et son scénario dérangeant, Homefront avait lancé quelques signes, mais cette intro a vraiment de quoi mettre mal à l'aise. Est-ce le but ? Probablement, mais choquer pour choquer, très peu pour moi…
Dans les faits, Homefront est donc un FPS plutôt bien mise en scène, où le joueur participe à la résistance d'une poignée d'américains qui ont décidé de ne pas lâcher les armes. Dommage que le jeu alterne des phases assez pêchues et d'autres complètement énervantes, où les ennemis débarquent en nombre, donnant l'impression qu'il s'agit d'une rallonge artificielle de la durée de vie. Durée de vie qui n'excède pas les 5/6 heures en solo, de quoi faire grincer les dents. Malgré quelques séquences sympathiques, le titre ne bouleverse à aucun moment le top des FPS du moment, Killzone 3 et Bulletstorm en tête. Certes, il ya bien les passages où l'on utilise le véhicule blindé Goliath, mais la scène d'infiltration m'a énervée au plus haut point, à la fois par son incohérence totale et sa marge de manœuvre très limitée.
Homefront est un jeu scripté jusqu'à la moelle, et il arrive bien souvent qu'on fasse capoter le tout en allant trop vite. Il faut donc gentiment attendre que vos coéquipiers se chargent de vous ouvrir le chemin. Lourd, très lourd. A ceci se rajoutent des problèmes d'intelligence artificielle assez lamentables (on est en 2011) et des graphismes d'un autre temps, malgré des lumières d'ambiance plutôt réussie. Le gros souci vient des textures ultra cradingues, qui ramènent à la Playstation 2. Et ce n'est pas le multi qui sauvera l'ensemble, ce qui est assez étonnant. En effet, Kaos Studio a déjà réalisé Frontlines Fuel of War sur lequel je m'étais éclaté en ligne, mais là… ben, entre les snipers qui se chargent de vous fumer comme des lapins et les joueurs qui font joujou avec leurs hélicos (capable de balancer des salves de bombes qui vous élimine en un clin d'œil, rageant !), ça ne passe pas !
Sans doute trop ambitieux et pas assez travaillé, Homefront est un jeu qui a fait un tapage assez spectaculaire, mais qui se révèle être une cruelle déception. Dans moins d'un mois, vous le trouverez probablement à moitié prix. Et là, tout est dit.
Dès les premières minutes, le ton est donné. Dans la peau d'un pilote américain, vous vous retrouvez emprisonné et parqué dans un bus en route vers une destination inconnue. Durant cette intro, le joueur assiste, médusé il faut bien le dire, à des scènes assez insoutenables, la médaille revenant au gamin qui hurle toutes les larmes de son corps, alors que ses parents viennent de se faire fusiller sous ses yeux. Je veux bien que ce soit l'horreur de la guerre, mais ces images sont profondément choquantes et ne viennent pas, comme nous allons le voir plus loin, appuyer un jeu d'une qualité renversante. Par sa campagne de publicité assez intense et son scénario dérangeant, Homefront avait lancé quelques signes, mais cette intro a vraiment de quoi mettre mal à l'aise. Est-ce le but ? Probablement, mais choquer pour choquer, très peu pour moi…
Dans les faits, Homefront est donc un FPS plutôt bien mise en scène, où le joueur participe à la résistance d'une poignée d'américains qui ont décidé de ne pas lâcher les armes. Dommage que le jeu alterne des phases assez pêchues et d'autres complètement énervantes, où les ennemis débarquent en nombre, donnant l'impression qu'il s'agit d'une rallonge artificielle de la durée de vie. Durée de vie qui n'excède pas les 5/6 heures en solo, de quoi faire grincer les dents. Malgré quelques séquences sympathiques, le titre ne bouleverse à aucun moment le top des FPS du moment, Killzone 3 et Bulletstorm en tête. Certes, il ya bien les passages où l'on utilise le véhicule blindé Goliath, mais la scène d'infiltration m'a énervée au plus haut point, à la fois par son incohérence totale et sa marge de manœuvre très limitée.
Homefront est un jeu scripté jusqu'à la moelle, et il arrive bien souvent qu'on fasse capoter le tout en allant trop vite. Il faut donc gentiment attendre que vos coéquipiers se chargent de vous ouvrir le chemin. Lourd, très lourd. A ceci se rajoutent des problèmes d'intelligence artificielle assez lamentables (on est en 2011) et des graphismes d'un autre temps, malgré des lumières d'ambiance plutôt réussie. Le gros souci vient des textures ultra cradingues, qui ramènent à la Playstation 2. Et ce n'est pas le multi qui sauvera l'ensemble, ce qui est assez étonnant. En effet, Kaos Studio a déjà réalisé Frontlines Fuel of War sur lequel je m'étais éclaté en ligne, mais là… ben, entre les snipers qui se chargent de vous fumer comme des lapins et les joueurs qui font joujou avec leurs hélicos (capable de balancer des salves de bombes qui vous élimine en un clin d'œil, rageant !), ça ne passe pas !
Sans doute trop ambitieux et pas assez travaillé, Homefront est un jeu qui a fait un tapage assez spectaculaire, mais qui se révèle être une cruelle déception. Dans moins d'un mois, vous le trouverez probablement à moitié prix. Et là, tout est dit.