Minuit tapant. Le compte-à-rebours du site officiel Xbox vient de se terminer : la Xbox One est officiellement disponible en France. Comme à chaque lancement de console, certains ont pu obtenir la machine avant le jour J. Dans mon cas, je suis en possession de la bête depuis la fin d'après-midi. L'occasion pour moi de faire un point sur le nouveau bébé de Microsoft. Une chose est sûre, c'est un véritablement évènement qui se profile à l'horizon. En plus d'avoir attendu plus de 7 ans entre les deux générations, les deux constructeurs se livrent une bataille quasi simultanée, à une semaine d'intervalle. Historique ! C'est sans doute pour cela que l'état d'excitation est encore plus intense qu'en 2005 (avec la Xbox 360) et 2007 (avec la PS3).
Design et taille
Lorsque j'ai déballé la console, j'étais dans mon salon en compagnie de ma compagne et de ma fille. Après avoir profité du packaging de ma "Day One Edition" (avec FIFA pour ma part), j'ai pu découvrir la taille de l'alimentation (elle est à l'extérieur de la console, mais me paraît plus petite que celle de la 360) et surtout de la machine. C'est un fait, elle est vraiment imposante mais le design est plus classe que ne le laisse présager les photos. En fait, on sent qu'elle a été vraiment étudiée pour s'insérer dans les salons, dans ou sur les meubles TV. On se demande encore, en revanche, pourquoi il n'y a aucun port USB (3.0) en façade. Il y en a un sur le coté et deux à l'arrière. Un peu étrange, et peu pratique si votre console est dans un meuble TV. La finition est en tout cas très propre et je dois avouer que j'adore la led blanche qui s'affiche sur la façade de la Xbox One, ainsi que la manette. Indéniablement, c'est un superbe objet mais qui ne pourra plaire à tout le monde, la faute à une envergure mastoc. Une fois que je l'ai remonté dans mon bureau, je me suis vraiment rendu compte de sa taille vraiment balèze. Bref, jolie mais un style très américain qui ne pourra plaire à tout le monde. Elle a plus l'allure d'une sorte de magnétoscope couplé à une box, mais encore une fois, la finition est exemplaire. Côté bruit et ventilation, la taille permet un silence quasi total et une chauffe toute relative. Même si j'ai vraiment peur à la grande grille d'aération sur le haut de la console. Cela peut devenir un nid à poussière.
La manette
Si Microsoft parle de 40 innovations dans son contrôleur, ce n'est pas pour rien. Même s'il est difficile de vérifier toutes les améliorations, il faut reconnaître que la manette est tout simplement fantastique. La prise en main est exceptionnelle et tout a été étudié pour un confort total. Les boutons, les deux sticks et la croix directionnelle sont vraiment de grande qualité, même si... il faut un petit temps d'adaptation pour s'habituer aux sticks. Et pour cause, ils sont plus petits que sur 360, avec un renfoncement bien trouvé. Le hic, c'est que la taille de ses sticks risquent de poser quelques problèmes aux gros doigts. Ce n'est pas mon cas, mais j'ai pourtant eu besoin de plusieurs parties de FIFA pour m'habituer. Bref, c'est un carton plein à ce niveau, et c'est l'occasion d'en coller un rouge à Microsoft. Dans la boite de la console, le joueur dispose d'une manette avec deux piles. Si vous voulez le kit Play & Charge... c'est 70 euros les cocos ! Soit le prix d'un jeu. Oui, je sais, ça fait mal...mais ça reste moins cher qu'une manette achetée à part (60) avec le kit ensuite (20).
Le démarrage et les menus
Le bios est d'une sobriété folle. Déjà, je regrette (étant un grand amateur de démarrage de consoles) que le son de lancement soit resté le même que la Xbox 360. A l'allumage, on voit le logo qui vient se positionner au-dessus du mot Xbox One et... c'est tout. Une fois démarrée, la machine vous amène devant un menu. Microsoft oblige, l'inspiration de Windows 8, avec ses fenêtres dans tous les sens, est totale. Là où cela devient plus amusant, c'est qu'il possible de piloter l'ensemble à la manette mais surtout à la voix. Le Kinect nouvelle génération est fourni avec la console et il faut reconnaître que son utilisation demeure d'une souplesse assez dingue. Forcément, avec Yumi dans les parages (ma fille de deux ans), il y a eu quelques accrocs mais la reconnaissance vocale est franchement impressionnante. Côté menus, c'est un peu le bordel au début mais on s'y fait vite. Kinect reconnaît chaque utilisateur avec une précision d'orfèvre et la fluidité de l'ensemble est très plaisante. On peut ainsi quitter une partie pour aller sur Skype ou carrément "ancrer" une fenêtre alors qu'on est dans une autre activité. Il est ainsi possible de jouer à FIFA par exemple et de mater un match de foot à la téloche (dans le salon, j'ai branché ma box TV Orange et ça marchait impeccable, tandis que dans mon bureau j'utilise l'application TV d'Orange ou Canal+/Canal Sat, ça fonctionne tout aussi bien). Microsoft, par son "All-in-One" n'a clairement pas menti.
Et les jeux ?
Côté jeux, je n'ai profité que de FIFA 14 pour le moment. Mon frangin était de passage et on a forcément passé notre temps sur ce titre, afin de voir le saut next-gen. Le gap reste malgré tout relativement timide. C'est plus beau, plus fin, les spectateurs sont en 3D et réagissent, il y a quelques améliorations en matière de gameplay, le tout est ultra fluide... mais cela reste très proche de ce qu'on a connu sur Xbox 360 et PlayStation 3. En revanche, il s'agit d'un fantastique jeu de foot et nul doute que je vais encore passer trois plombes dessus... jusqu'à FIFA 15. Avec la machine, j'ai Forza 5 et Ryse qui sont les deux baffes visuelles du lancement... mais j'en parlerai plus tard car je n'ai pas essayé les jeux à l'heure où j'écris ces lignes. Justement, il reste 40 minutes avant le lancement officiel, il est temps d'y aller, j'ai encore beaucoup de choses à découvrir sur la Xbox One. Rendez-vous pour des tests complets dans les prochains jours. Et dire que vendredi prochain (voire jeudi dans mon cas), il y a une certaine PlayStation 4 qui arrive. Historique, je le disais plus haut, c'est historique ! Portez-vous bien et jouez bien !