C’est un fait, la formule Need for Speed ne fait plus rêver. Et pourtant, pendant des années, cette licence était toujours attendue au tournant (ha, ha !) et laissé des souvenirs impérissables, que ce soit pour les amateurs de tuning ou les fans d’action. On se souvient notamment du grisant Need for Speed III : Hot Pursuit ou des nocturnes Need for Speed Underground. NFS, c’était pendant longtemps une institution mais la série est vraiment partie en drifts non maîtrisés et a fini par se crasher. Il y a deux ans, le Need for Speed nouvelle génération n’a pas vraiment séduit et c’est pour cette raison qu’EA a préféré mettre en sourdine, le temps d’une année, sa saga automobile. Disponible depuis novembre dernier, l’épisode Payback avait l’objectif et l’ambition de ramener cette dernière vers les sommets. Mais encore une fois, les débats font rage…
D’emblée, on peut le dire, Need for Speed Payback a été pensé pour le public américain. Attention, ce n’est pas du tout une critique. C’est juste que l’on retrouve les stéréotypes à la hollywoodienne avec les grosses bagnoles, la musique bien punchy (la bande son est très réussie) et l’exagération à la Fast and Furious. En l’état, pourquoi pas mais il faut avouer que l’ambiance peine vraiment à convaincre. C’est « too much » tout simplement et ce n’est pas la ville de Las Vegas, pourtant majestueuse et étendue qui renverse cette tendance. Et pourtant, les développeurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir de la variété. Des artères urbaines, on passe au désert, à la montagne et on tente de s’immerger dans un scénario solo qui sent bon la testostérone mais on n’y parvient malheureusement rarement. Il faut ainsi parler des doublages complètement ratés ou, au mieux, sans intérêt. Quand on voit le casting, il apparaît clairement que des indications ont été filé aux doubleurs au détriment d’un certain naturel. Et le résultat est sans appel : ça ne fonctionne pas ! C’est dommage car la carte est cool, variée et globalement bien foutue mais Need for Speed Payback échoue dans son souhait de nous surprendre.
Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. C’est un peu le ressenti global qui nous anime après avoir passé de longues heures sur ce Need for Speed Payback. Sans être une catastrophe, le jeu ne répond, à aucun moment, à nos attentes. Même en se focalisant sur son feeling arcade, le titre de Ghost Games souffre de défauts trop voyants et nombreux pour être ignorés. Les caisses manquent de coffre et de poids, les tracés sont d’une fadeur absolue et l’ambiance stéréotypée n’aident vraiment pas à s’immerger. Vivement qu’on redonne les clés d’un jeu automobile à Criterion !
Pilotage tout en drift
Une carte vaste et variée
Modélisations réussies
Plutôt joli visuellement
De beaux plans
Bande son ultra variée
Feeling arcade d’une grande platitude
Quelques imperfections visuelles
Trop de stéréotypes
Ambiance « too mush »
Trop de farming
Les tracés balisés et sans inspiration
Un NFS sans impression de vitesse, sans déc’ ?
D’emblée, on peut le dire, Need for Speed Payback a été pensé pour le public américain. Attention, ce n’est pas du tout une critique. C’est juste que l’on retrouve les stéréotypes à la hollywoodienne avec les grosses bagnoles, la musique bien punchy (la bande son est très réussie) et l’exagération à la Fast and Furious. En l’état, pourquoi pas mais il faut avouer que l’ambiance peine vraiment à convaincre. C’est « too much » tout simplement et ce n’est pas la ville de Las Vegas, pourtant majestueuse et étendue qui renverse cette tendance. Et pourtant, les développeurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour offrir de la variété. Des artères urbaines, on passe au désert, à la montagne et on tente de s’immerger dans un scénario solo qui sent bon la testostérone mais on n’y parvient malheureusement rarement. Il faut ainsi parler des doublages complètement ratés ou, au mieux, sans intérêt. Quand on voit le casting, il apparaît clairement que des indications ont été filé aux doubleurs au détriment d’un certain naturel. Et le résultat est sans appel : ça ne fonctionne pas ! C’est dommage car la carte est cool, variée et globalement bien foutue mais Need for Speed Payback échoue dans son souhait de nous surprendre.
Trop de défauts
Comme pour n’importe quel NFS moderne qui se respecte, on retrouve une map sur laquelle on peut se mouvoir en toute liberté. Au fil des escapades, il est ainsi possible de rejoindre différents challenges, de participer à des épreuves annexes, de suivre le scénario ou tout simplement de s’éclater à se faire flasher, à défier la Police ou encore à péter les nombreux panneaux planqués ça et là dans le décor. Sur le papier, il y a tout pour nous faire passer un bon moment. Mais la réalité, c’est que le jeu est indigne des standards automobile de cette année. Non pas qu’il ne soit pas beau, c’est même plutôt le contraire, il est entaché par une impression de vitesse ridicule, un level design peu inspiré (pas de hors-pistes, de grandes routes, pas suffisamment d’épingles, de virages corsés, etc.) et un pilotage arcade qui ne procure que peu de sensations. Le problème est là : c’est que l’habillage de Payback, franchement correct, est à l’opposé du feeling qu’il transmet manette en main.Du farming trop pesant
Les défenseurs diront que les développeurs ont tenté d’innover, notamment via un système de cartes visant à améliorer les bolides, mais ça ne suffit pas pour tenir sur la longueur. Le jeu, en revanche, s’en sort vraiment pas mal lors des courses-poursuite avec la Police. L’intelligence artificielle est agressive et il faut se battre pour ne pas se faire arrêter. Malheureusement, le titre ne pérennise pas assez cette qualité et ce n’est pas l’atténuation des micro-transactions (le grand scandale du moment) qui améliore le ressenti global. C’est bien joli de créer une grande map mais il faudrait que les défis soient suffisamment intéressants pour happer le joueur. Là, on a l’impression de se taper des heures de farming fadasses et ça n’aide pas à changer notre regard sur ce NFS, surtout vu le passé prestigieux d’une telle licence. On ne parle pas d’un Paris-Marseille de Davilex mais bien d’un Need for Speed ! Testé sur Xbox One X, ce Payback est vraiment un crève-cœur car la réal’, sans atteindre des sommets, est franchement réussie et propose de très beaux plans et de chouettes modélisations. Mais vraiment, ça ne suffit pas. Surtout après une année de transition…Conclusion du rédacteur : MOYEN
Noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir. C’est un peu le ressenti global qui nous anime après avoir passé de longues heures sur ce Need for Speed Payback. Sans être une catastrophe, le jeu ne répond, à aucun moment, à nos attentes. Même en se focalisant sur son feeling arcade, le titre de Ghost Games souffre de défauts trop voyants et nombreux pour être ignorés. Les caisses manquent de coffre et de poids, les tracés sont d’une fadeur absolue et l’ambiance stéréotypée n’aident vraiment pas à s’immerger. Vivement qu’on redonne les clés d’un jeu automobile à Criterion !
Points positifs :
Gameplay accessible
Pilotage tout en drift
Une carte vaste et variée
Modélisations réussies
Plutôt joli visuellement
De beaux plans
Bande son ultra variée
Points négatifs :
Scénario et doublages ratés
Feeling arcade d’une grande platitude
Quelques imperfections visuelles
Trop de stéréotypes
Ambiance « too mush »
Trop de farming
Les tracés balisés et sans inspiration
Un NFS sans impression de vitesse, sans déc’ ?
Éditeur : Electronic Arts – Développeur : Ghost Games – Genre : Course – Sortie : 10 novembre 2017 – Plateformes : PS4, Xbox One, PC