L’antique Operation Wolf fait
son come-back sur consoles et PSVR2 ! Dans cette aventure guerrière en vue
subjective, l’action se déroule sur des rails, c’est-à-dire que l’on passe
d’une zone à une autre automatiquement. Chapeauté par le studio Virtuallyz pour
le compte de Microids, le tout prend les traits d’un gros trip nostalgique et
parodique à la Rambo. Dans la peau d’un mec badass envoyé au fin fond de la
jungle, le joueur s’empare de grosses pétoires pour « tout fait
péter » ! Il faut dire qu’un satané général, du genre de ceux qui
pourrissent la populace, est prêt à tout pour vous exterminer. Pensez donc,
votre seul et unique but, c’est de mettre à néant tous ses plans de conquête du
monde ! Il va donc falloir nettoyer chacune des bases de l’affreux en
veillant, dans un ultime sursaut, à détruire l’arme de destruction massive que
ses scientifiques ont développée.
Comme dit plus haut, la
progression se déroule de manière automatique. On nettoie une zone en essayant
de sauver les otages enfermés dans des baraquements et on passe à la suivante.
C’est un peu archaïque, d’autant que les écrans de transitions sont
constitués d’images à peine animées, mais le doublage est en français et
l’aspect cartoon colle plutôt bien à l’esprit parodique du jeu. Sans surprise,
l’expérience vaut surtout la peine d’être vécue en réalité virtuelle, via le
PSVR2. Non pas que la mouture de base soit inintéressante, mais le titre prend
vraiment une autre dimension, tant en termes d’immersion que d’atmosphère, avec
un casque visé sur la cabeza. Techniquement, Operation Wolf est à des
années-lumière des standards actuels et la précision n’est pas toujours au
rendez-vous, mais la musique orchestrale et la bonne humeur qui s’extirpe de
chacune des situations font qu’on passe un moment agréable. Que ce soit à pied,
à bord d’une jeep, armé d’une sulfateuse ou dans un bateau, Operation Wolf
tente de varier les situations.
Au départ, on peut avoir le sentiment d’être totalement encerclé et la difficulté (facile – normal – difficile) peut paraître abusive, mais on comprend rapidement à se servir des différentes armes (grâce à la roue prévue à cet effet) et à s’amouracher du lancer de grenade. Les ennemis poppent par dizaines devant nos yeux et il faut alors user de la couverture pour éliminer les opposants sans se prendre trop de bastos dans le bide. Derrière un mur ou un bâtiment, vous ne risquez rien ! Méfiez-vous tout de même des ennemis qui s’approchent pour vous surprendre. On retrouve plein de petits clins d’œil à l’original et il y a des idées rigolotes, comme les animaux qui sont des sacs à munition ou certaines séquences qui ne manquent pas de fun. Même l’écran de chargement avec sa poule rappelant Hei Hei dans Vaiana ne manque pas de faire sourire.
Est-ce pour autant un jeu à conseiller ? Tout dépendra de votre attachement aux jeux des années 80/90. On est en présence d’un rail shooter assez basique visuellement et qui souffre d’une absence d’un multijoueur pour véritablement tenir sur la longueur. Les développeurs ont pensé à intégrer un mode survie (où l’on résiste à des vagues d’ennemis), mais ça ne remplace pas un bon trip à deux joueurs. Si vous avez un PSVR2, privilégiez cette version pour vivre une aventure encore plus épique !