Arizona Sunshine 2 : Les zombies se déchainent sur PS VR2 !

Visez le casque PlayStation VR2 sur son crâne, installez vos écouteurs et posez votre cerveau. Arizona Sunshine 2 est un bon gros défouloir à destination du nouveau casque de réalité virtuelle de Sony. Au programme de ce trip déjanté, survivez à l’apocalypse zombie en éclatant tout sur votre passage ! Pour pimenter votre périple, vous pourrez compter sur votre compagnon canin, Buddy, en espérant des jours meilleurs. Spoiler alert : vu l’état du monde dans lequel on évolue, c’est quand même sacrément mal barré, au moins, il vous aura bien fait marrer !

Conçu par le studio Vertigo Games (pas les derniers de la classe), Arizona Sunshine 2 est la promesse de vivre l’apocalypse zombie en profitant des fonctionnalités du PS VR2 (vibrations du casque, gâchettes adaptatives, épitou, épitou) et de son rendu en 4K. Comme expliqué dans l’intro, il n’y a rien d’autre à faire que de survivre à des vagues de créatures décharnées et dévoreuses de chair. Autant vous l’avouer, ce n’est pas le titre VR auquel on pense en premier au moment de se lancer dans une aventure narrative, mais on ne peut nier que les développeurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour nous plonger dans un monde complètement barré !


Techniquement, en dépit de quelques petits artefacts disgracieux (du clipping, de l’aliasing parfois…), Arizona Sunshine 2 s’en sort plutôt pas mal avec de jolis décors, de chouettes effets (ça charcle dans tous les sens !) et des environnements détaillés et vivants. La promesse de nous plonger dans un monde post-apo avec des zombies à dégommer est respecté, il n’y a pas de doute !

Un jeu un peu désert ?

Malheureusement, comme on pouvait s’y attendre, l’action devient rapidement très répétitive. Le jeu bouge bien, les dégâts sont bien rendus et l’ambiance (mention spéciale à l’interactivité avec le décor) fait le job, mais c’est une boucle infernale qui a bien du mal à nous surprendre. Le jeu ne laisse aucune liberté et les développeurs ont même estimé que seule la zone proche du joueur était véritablement importante. On peut donc saluer l’esthétisme qui nous entoure, mais l’ensemble devient bien plus flou et sommaire dès qu’on essaye de s’extirper de la « zone de confort ».

Au final, même si l’intensité est au rendez-vous et que l’atmosphère générale donne du punch (avec un excellent travail sur les bruitages), Arizona Sunshine 2 fait simplement ce qu’on lui demande, à savoir un gros défouloir répétitif, sans chercher à aller plus loin. J’ai trouvé ça plutôt sympa à jouer, c’est accessible et on a de bonnes sensations, mais le chien Buddy aurait mérité à être mieux exploité (c’est un Idéfix un peu plus mordant, quoi) et je ne suis sans doute plus le public adéquat pour ce genre d’expérience. Il me faut un scénario, des rebondissements et un réel fil rouge. Non pas un jeu de zombie arcade dans le désert.

À l’exception de quelques belles surprises, je trouve que les suites du PS VR2, dans leur ensemble, ne parviennent pas à atteindre l’intérêt de leur aîné. Firewall Ultra m’a vite lassé alors que j’avais adoré le premier (moins sombre, plus varié) et Arizona Sunshine 2 va juste un peu plus loin que son aîné. À faire éventuellement à deux pour s’amuser sur la longueur, mais ça ne vaut pas un 7th Guest par exemple.

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