L’univers de la musique est le
mien depuis des années. Cela fait plus de treize ans que je monte sur scène en
compagnie de mon frère pour animer des mariages et de nombreux évènements locaux,
si bien que le chant fait partie de mon quotidien. Aussi, depuis plusieurs
années, lorsqu’un nouvel épisode de Let’s Sing sort, j’essaye toujours d’en
obtenir un exemplaire car c’est un jeu qui tourne à plusieurs reprises durant
les fêtes. J’ai même été amené à faire le test de certaines éditions pour
Jeuxvideo.com et c’est un moment que l’on attend toujours avec plaisir. Alors,
Let’s Sing 2025, simple évolution ou une véritable avancée dans la proposition ?
Petit état des lieux ci-dessous.
Fidèle aux principes de la saga
débutée il y a pas mal de temps, Let’s Sing 2025 reprend, dans les grandes
lignes, les bases de l’épisode précédent. Il s’agit ainsi d’un jeu de karaoké à
découvrir en solo ou à plusieurs, que ce soit par le biais de micros USB
fournis avec l’édition physique ou fonctionnant avec une application dédiée sur
smartphones (le téléphone servant dès lors de micro). Comme en 2024, cette
édition se pare d’une sélection de chansons anglophones à laquelle vient s’ajouter
une liste de titres francophones à télécharger. Cette playlist française n’est
pas incluse par défaut, il faut la récupérer avec sa connexion Internet. Let’s
Sing 2025 s’appuie également sur un abonnement optionnel qui propose 150
chansons supplémentaires, ce qui en fait un contenu énorme pour profiter du
jeu. Seul bémol à mon sens, la sélection est beaucoup trop anglaise ou
américaine, ce qui peut desservir l’intérêt de ce Pass VIP.
L’INCONTOURNABLE DU KARAOKÉ ?
Jeu de karaoké, Let’s Sing 2025
vous invite, vous et vos amis ou votre famille, à performer sur des chansons d’hier
et d’aujourd’hui. Une nouvelle fois, la sélection est éclectique avec Zaho de
Sagazan, Stromae, MIKA, J.J Goldman, Clara Luciani, Louane, Mentissa, Pierre de
Maere, Nuit Incolore, Vianney & Zazie, Joseph Kamel ou encore Kyo & Cœur
de Pirate. La partie US et UK, quant à elle, propose Benson Boone, Billie
Eilish, The Cranberries, Muse, Lewis Capaldi, Teddy Swins, OneRepublic ou
encore Ed Sheeran. Le choix des chansons est plutôt équilibré et on sent, par
cette playlist, que l’équipe de développement essaye de marier tradition et
modernité. On y trouve même Hakuna Matata du Roi Lion ! Après, toutes les
chansons ne plairont pas à tout le monde (toutes ne sont pas grand public) et
on en fait donc très vite le tour. Par conséquent, pour une soirée animée et
qui s’étire jusqu’au bout de la nuit, il est préférable de prendre le Pass VIP
(qui est gratuit pendant un mois, ce qui est une excellente initiative).
Dans l’univers du jeu vidéo,
Let’s Sing est à nos consoles d’aujourd’hui ce qu’était SingStar chez Sony :
c’est un incontournable ! Les développeurs ont bien compris l’importance
de cette « hégémonie » sur le marché et ils ont donc veillé à
améliorer les points perfectibles. Même si les nouveautés sont peu nombreuses
cette année, on note tout de même une sérieuse amélioration de l’interface et
de modes de jeu depuis les dernières éditions. Le mode Carrière est bien plus
agréable et motivante (moins linéaire, avatars rigolos…) et le contenu fait qu’on
peut vraiment personnaliser son expérience. Cette personnalisation passe d’ailleurs
par le relooking des personnages grâce à un ensemble d’accessoires et de bonus
cosmétiques à gagner au fil de vos performances de chant.
CHANTEUR EN DEVENIR ?
Comme expliqué au début du
test, la musique fait partie de ma vie depuis mon enfance. Le destin a fait que
j’ai appris le piano et le synthé à partir de l’âge de 9 ans (j’en ai 43,
faites le calcul) et j’ai même commencé récemment la batterie et la guitare.
Dans mon entourage familial, que ce soit mes enfants ou mes frères, le chant
est omniprésent. On a donc appris à maîtriser notre instrument vocal, apportant
de la nuance aux chansons proposées. Et force de constater que la précision de
Let’s Sing 2025 est encore à améliorer. Si les choses ont évolué positivement
depuis les débuts de la série, il suffit que l’on utilise un phrasé un peu
différent pour que des points se perdent en chemin. On a aussi parfois l’impression
d’être sur la bonne tonalité et le jeu juge la chose de manière sévère. Cela
peut décontenancer. L’autre anomalie provient de la difficulté, avec des titres
jugés « faciles » par le jeu alors qu’ils sont en réalité assez coriaces.
Il y a une dichotomie entre certains titres et leur niveau de difficulté et c’est
assurément un élément à améliorer dans la prochaine édition.
Malgré cela, on passe un bon moment avec Let’s Sing 2025. C’est toujours aussi plaisant de défier des chanteuses et chanteurs du monde entier, même s’il faut absolument que l’on puisse s’enregistrer et qu’on puisse entendre les personnes que l’on défie. Ne serait-ce qu’un extrait. Cela donnerait plus d’humanité à un mode en ligne sympathique, mais qui manque encore de profondeur. Voxler a donc encore un peu de travail pour faire de son Let’s Sing le produit de karaoké ultime, mais on note quand même des améliorations année après année. Du positif, donc !